Cauchemar. [Libre] [terminé]
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Cauchemar. [Libre] [terminé]
Il s’avance vers moi. Toujours avec ce sourire indescriptible mais diabolique. Dans son regard, je ne vois que haine et dégout, mais un besoin puissant de me faire mal, de me blesser. Je suis comme statufié. Je ne peux pas bouger. Mon esprit hurle dans ma prison de chair. Mon corps refuse de bouger, et je ne qu’assister à son avancée vers moi. Mon âme se débats dans ses chaines, hurle, ordonne désespérément à mon enveloppe charnel de bouger. Mais elle n’y arrive pas. C’est impossible... Sa main se lève vers mon visage. Ma peur grandit, et je me débats dans mon propre corps comme une furie. Je suis impuissante. Sa main s’approche de plus en plus de mon visage. Je sais ce qui m’attend. Je ne veux pas, je refuse ! Je veux fuir. Dans mon dos, je sens un liquide poisseux qui s’écoule de deux plaies béantes. Je souffre, mais je reste immobile. Je suis apeurée, mais je ne parviens à bouger. Ayez pitié de moi, que l’on vienne m’aider...
Mon cri résonne. Ma propre voix me réveille. Je me redresse brutalement, et je sens mon cœur qui bat à cent à l’heure. J’y porte ma main et respire, tentant vainement de le calmer. Je me relève finalement et je drape un voile sur mes épaules nues. Oui, il fait froid et ma fine chemise de nuit ne parvient pas à me réchauffer suffisamment. Je vais jusqu’à la fenêtre et écarte légèrement le lourd rideau. Il fait encore nuit et dans les rues sombres j’aperçois parfois quelques silhouettes qui se déplacent. Soudain, quelqu’un fait irruption dans ma chambre. Je me tourne. Amélia. Celle qui dirige l’auberge où j’ai pris une chambre pour la nuit.
« Mademoiselle ? Que s’est-il passé ? Vous allez bien ? »
« Oui, juste un mauvais cauchemar, ce n’est rien. Merci de vous êtes inquiétée, Amélia, mais vous n’auriez pas dû... »
« Mais Mademoiselle, votre santé m’importe... »
« Sa va aller à présent, Amélia. Vous pouvez retourner vous coucher. »
« Bien mademoiselle. Si vous avez un problème, n’hésitez pas à venir me réveiller. »
Elle sort et referme la porte. Je soupire. Je m’avance vers une chaise et, enlevant ma chemise de nuit et le voile sur mes épaules, et je me rhabille avec les vêtements posés là. Comme à mon habitude, rien de bien extraordinaire, ma robe blanche et une longue et épaisse cape à capuche pour me tenir chaud. Je laisse mes affaires dans la chambre ; j’attrape une plume et un encrier et avec un papier qui traine là j’informe Amélia que je repasserais les chercher. Je sors ensuite de ma chambre, descends au rez de chaussé. Il y a encore quelques couches-tard qui boivent et rit à des blagues que j’imagine très bien paillardes. Je traverse le hall, saluant d’un mouvement de tête le mari d’Amélia, qui s’occupe encore du bar. Puis je sors de l’auberge, plaçant ma grande capuche sur ma tête, dissimulant une bonne partie de mon visage. Le froid à l’extérieur me saisi, et semble balayer mon cauchemars de cette nuit. Je ne sais où aller, pourtant avec détermination je m’avance dans la rue, mon arme dissimulé dans ma cape, au cas où. Je suis pacifique, mais avoir une arme peut être parfois bien pratique...Et je me fonds parmi les ombres environnantes.
Mon cri résonne. Ma propre voix me réveille. Je me redresse brutalement, et je sens mon cœur qui bat à cent à l’heure. J’y porte ma main et respire, tentant vainement de le calmer. Je me relève finalement et je drape un voile sur mes épaules nues. Oui, il fait froid et ma fine chemise de nuit ne parvient pas à me réchauffer suffisamment. Je vais jusqu’à la fenêtre et écarte légèrement le lourd rideau. Il fait encore nuit et dans les rues sombres j’aperçois parfois quelques silhouettes qui se déplacent. Soudain, quelqu’un fait irruption dans ma chambre. Je me tourne. Amélia. Celle qui dirige l’auberge où j’ai pris une chambre pour la nuit.
« Mademoiselle ? Que s’est-il passé ? Vous allez bien ? »
« Oui, juste un mauvais cauchemar, ce n’est rien. Merci de vous êtes inquiétée, Amélia, mais vous n’auriez pas dû... »
« Mais Mademoiselle, votre santé m’importe... »
« Sa va aller à présent, Amélia. Vous pouvez retourner vous coucher. »
« Bien mademoiselle. Si vous avez un problème, n’hésitez pas à venir me réveiller. »
Elle sort et referme la porte. Je soupire. Je m’avance vers une chaise et, enlevant ma chemise de nuit et le voile sur mes épaules, et je me rhabille avec les vêtements posés là. Comme à mon habitude, rien de bien extraordinaire, ma robe blanche et une longue et épaisse cape à capuche pour me tenir chaud. Je laisse mes affaires dans la chambre ; j’attrape une plume et un encrier et avec un papier qui traine là j’informe Amélia que je repasserais les chercher. Je sors ensuite de ma chambre, descends au rez de chaussé. Il y a encore quelques couches-tard qui boivent et rit à des blagues que j’imagine très bien paillardes. Je traverse le hall, saluant d’un mouvement de tête le mari d’Amélia, qui s’occupe encore du bar. Puis je sors de l’auberge, plaçant ma grande capuche sur ma tête, dissimulant une bonne partie de mon visage. Le froid à l’extérieur me saisi, et semble balayer mon cauchemars de cette nuit. Je ne sais où aller, pourtant avec détermination je m’avance dans la rue, mon arme dissimulé dans ma cape, au cas où. Je suis pacifique, mais avoir une arme peut être parfois bien pratique...Et je me fonds parmi les ombres environnantes.
Dernière édition par Shaia le Dim 29 Avr - 16:32, édité 1 fois
Shaia- Animorphe-Prêtresse-Médecin polyvalente au service des Crocgivré
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Re: Cauchemar. [Libre] [terminé]
Je m'ennuyais profondément. Le roi avait envoyé une troupe de soldats à la frontière de notre pays, jouxtant celui de ces sales animorphes, pour repérer des êtres ailés. Il voulait compléter sa collection d'ailes, mais cette race était en voie d'extinction, et nous patientions depuis maintenant des heures à la recherche de ces abominations.
Manifestement ce n'était pas ce soir que j'allais remplir ma mission. Et cela n'était pas bon, pas bon du tout... Mon roi supportait très mal les échecs ! Il fallait que je reprenne la situation en main.
Je laissa en plan le groupe que j'étais censé superviser, leur ordonnant de garder leur positions et de veiller attentivement jusqu'à mon retour.
Je comptais m'introduire incognito dans la ville même si à cette heure matinale je doutais qu'il y ait grand monde dans les rues.
Je talonna ma monture tout en mettant ma cape noire (après tout, la discrétion était de mise) et suivis la direction du sentier dans les bois.
L'air fouettait mon visage et me rendait toute ma vitalité. Me rendre en territoire ennemi était, mmmmmmmmmmmmh, excitant !
A l'approche de la ville, j'attachai mon cheval à un arbre et continua ma route à pieds, un piéton passait plus inaperçu qu'un cavalier inconnu.
Je déambulais tranquillement dans les rues commerçantes, les boulangeries commençaient à ouvrir et c'était bien là la seule chose qui bougeait ici...
L'inactivité de cette bourgade me désespérait ! Je commençais sérieusement à m'ennuyer. Et dire que là je pourrai être tranquillement en train de torturer la victime de mon choix, au chaud, au château. L'indignation monta en moi, la première personne que je croiserais ici pâtirai de ma colère, il fallait que je me défoule !
D'ailleurs j'avais en vue ma première victime. Une silhouette s’avançait vers moi, vu sa petite taille et son gabarit j'en déduisais que c'était une femme. Ou une une femelle, je ne savais quel terme était utilisé chez ces animaux grossiers. Et à vrai je m'en fichais royalement. En prenant un air complètement détaché et dans la lune, je percuta la ... l'individu qui tomba sous le choc. Tiens, elle était fragile, c'était à mon avantage.
Enfin, être trop confiante pouvait me nuire, il ne fallait pas que mon attention se relâche.
- Oh je suis sincèrement désolée, lui dis-je avec mon air le plus adorable. Je suis vraiment étourdie, à vrai dire je cherchais mon chemin... Mais permettez moi de vous aider, et je lui tendis la main.
Manifestement ce n'était pas ce soir que j'allais remplir ma mission. Et cela n'était pas bon, pas bon du tout... Mon roi supportait très mal les échecs ! Il fallait que je reprenne la situation en main.
Je laissa en plan le groupe que j'étais censé superviser, leur ordonnant de garder leur positions et de veiller attentivement jusqu'à mon retour.
Je comptais m'introduire incognito dans la ville même si à cette heure matinale je doutais qu'il y ait grand monde dans les rues.
Je talonna ma monture tout en mettant ma cape noire (après tout, la discrétion était de mise) et suivis la direction du sentier dans les bois.
L'air fouettait mon visage et me rendait toute ma vitalité. Me rendre en territoire ennemi était, mmmmmmmmmmmmh, excitant !
A l'approche de la ville, j'attachai mon cheval à un arbre et continua ma route à pieds, un piéton passait plus inaperçu qu'un cavalier inconnu.
Je déambulais tranquillement dans les rues commerçantes, les boulangeries commençaient à ouvrir et c'était bien là la seule chose qui bougeait ici...
L'inactivité de cette bourgade me désespérait ! Je commençais sérieusement à m'ennuyer. Et dire que là je pourrai être tranquillement en train de torturer la victime de mon choix, au chaud, au château. L'indignation monta en moi, la première personne que je croiserais ici pâtirai de ma colère, il fallait que je me défoule !
D'ailleurs j'avais en vue ma première victime. Une silhouette s’avançait vers moi, vu sa petite taille et son gabarit j'en déduisais que c'était une femme. Ou une une femelle, je ne savais quel terme était utilisé chez ces animaux grossiers. Et à vrai je m'en fichais royalement. En prenant un air complètement détaché et dans la lune, je percuta la ... l'individu qui tomba sous le choc. Tiens, elle était fragile, c'était à mon avantage.
Enfin, être trop confiante pouvait me nuire, il ne fallait pas que mon attention se relâche.
- Oh je suis sincèrement désolée, lui dis-je avec mon air le plus adorable. Je suis vraiment étourdie, à vrai dire je cherchais mon chemin... Mais permettez moi de vous aider, et je lui tendis la main.
Dernière édition par Sadi-chan le Jeu 12 Avr - 9:40, édité 1 fois
Sadi-chan- Humaine-Guerrière-Responsable des interrogatoires
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Re: Cauchemar. [Libre] [terminé]
Je ne prête pas attention à ces rares ombres qui défilent autour de moi. J’ai besoin de respirer, d’oublier. C’est alors que quelqu’un me percute. Je tombe par terre. Je ne m’y attendais pas. Je suis surprise par cette chute. Mais aussitôt la silhouette s’excuse. Quelques mots, dit avec une douceur extrême, peut être même trop doux pour être réellement pensés. Mais cette voix.. Je m’en souviens. Elle hante la plupart de mes cauchemars. Mais ce n’est pas possible... Pas elle... Pas ici ! Non, je dois rêver, je dois me méprendre. La silhouette me tend la main. J’hésite. Je ne sais pas quoi faire. Accepter son aide, alors que c’est peut être cette personne qui m’a brisée puis arrachées les ailes ? Ou juste refuser et me montrer impolie envers une femme qui ne m’a sans doute jamais vu de sa vie ? Je ne sais pas. La peur m’étreigne le cœur. J’hésite. Je dois sonner l’alarme. Si c’est bien celle à laquelle je pense, elle représente une menace pour ma ville. Mais si je me trompe, je serais la risée du château et le roi m’en voudrais, je risquerais de ternir la réputation des animorphes. Non, d’abord je dois être sûre que c’est elle. Je dois rester avec elle, même si la peur m’assaille. J’accepte finalement son aide et me relève. Dès que je suis debout, je relâche sa main, montrant en surface de la politesse. Mais à l’intérieur... Ce n’est que dégout. Penser que j’ai touché la main qui m’a surement amputée de mes ailes...Ces ailes qui faisaient ma fierté, qui me permettait de frôler la liberté, de jouer avec les nuages dans le ciel... Avec un sourire, qu’elle ne pourra certainement pas voir ; je lui répondis avec courtoisie :
« Ce n’est pas grave. Voulez vous de l’aide pour trouver votre chemin ? Se sera avec plaisir que je serais votre guide dans cette grande ville... »
Grande ville ? Oui. Et pleine d’animorphes, tous prêts à venger leurs compatriotes prisonniers au château des humains. Oui, car au cas où, je préfère partir du principe que tu es celle que je hais tant, que je méprise et qui me dégoute. Si je me trompe, je n’aurais qu’à adresser mes plus plates excuses... Et si j’ai raison... Et bien j’aurais raison et je pourrais enfin me venger de tous ces rêves que tu m’as volé en m’amputant de mes ailes. Mais dis moi, monstre, as-tu oublié ma voix ? As-tu oublié mon existence ? J’imagine que oui, tu as surement dû voir beaucoup de mes frères et sœurs passer sous tes mains démoniaques. Je fais un mouvement pour t’inviter à reprendre la marche. Et toujours avec la même courtoisie je continue :
« Ne vous inquiétez pas pour moi, je n’allais nulle part spécialement. Vous n’êtes pas d’ici ? Si vous avez des questions, posez-les-moi, je serais ravie d’y répondre. »
Moi ? Me changer en guide touristique de nuit ? Si l’on m’avait dis ça il y a quelques années, j’aurais bien rit...
« Ce n’est pas grave. Voulez vous de l’aide pour trouver votre chemin ? Se sera avec plaisir que je serais votre guide dans cette grande ville... »
Grande ville ? Oui. Et pleine d’animorphes, tous prêts à venger leurs compatriotes prisonniers au château des humains. Oui, car au cas où, je préfère partir du principe que tu es celle que je hais tant, que je méprise et qui me dégoute. Si je me trompe, je n’aurais qu’à adresser mes plus plates excuses... Et si j’ai raison... Et bien j’aurais raison et je pourrais enfin me venger de tous ces rêves que tu m’as volé en m’amputant de mes ailes. Mais dis moi, monstre, as-tu oublié ma voix ? As-tu oublié mon existence ? J’imagine que oui, tu as surement dû voir beaucoup de mes frères et sœurs passer sous tes mains démoniaques. Je fais un mouvement pour t’inviter à reprendre la marche. Et toujours avec la même courtoisie je continue :
« Ne vous inquiétez pas pour moi, je n’allais nulle part spécialement. Vous n’êtes pas d’ici ? Si vous avez des questions, posez-les-moi, je serais ravie d’y répondre. »
Moi ? Me changer en guide touristique de nuit ? Si l’on m’avait dis ça il y a quelques années, j’aurais bien rit...
Shaia- Animorphe-Prêtresse-Médecin polyvalente au service des Crocgivré
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Re: Cauchemar. [Libre] [terminé]
La créature accepta mon aide, après quelques secondes d'hésitations. Ma paume rentra alors en contact avec la sienne... la joie d'avoir une nouvelle victime fit place à l'écoeurement. Je ne supportais décidément pas ce peuple d'animaux sauvages, ils étaient presque aussi répugnant que les Lycans. J'avais l'impression d'être souillée. Des souvenirs peu agréables de ma jeunesse revinrent à ma mémoire. Pendant quelques minutes je n'écouta plus les déblatérations de la monstruosité, mon coeur était dominé la haine. Je fis un immense effort de concentration, et pris gardes aux paroles de l'animorphe.
[...] je n’allais nulle part spécialement. Vous n’êtes pas d’ici ? Si vous avez des questions, posez-les-moi, je serais ravie d’y répondre.
Ainsi à son tour elle me proposait de l'aide ? Très bien, cela m'arrangeait. Je me mordis la lèvre de plaisir, m'occuper d'elle sera tout bonnement exquis.
- Oui je cherchais une ville, mais le nom m'a échappé. Je l'ai noté sur un papier dans ma sacoche, qui est.. ah tiens j'ai du la laisser sur ma monture. A vrai dire je me suis arrêtée ici plutôt pour prendre une collation. En tout cas c'est très gentil à vous de bien vouloir m'aider. Cela ne vous dérange pas de m'accompagner jusqu’à l'entrée de la ville ? C'est là que j'y ai laissé mon cheval.
J'espérais être la plus convaincante possible, mais je me doutais que la méfiance primait chez elle... Elle n'avait d'ailleurs toujours pas enlevé sa capuche et montré son visage.
M'enfin, cela me convenait parfaitement, si elle se découvrait, je devrais faire de même et alors bye bye l'anonymat, elle s’apercevrait très vite que je n'avais aucun des attributs de sa race !
Je l'observa attentivement et attendis sa réponse.
[...] je n’allais nulle part spécialement. Vous n’êtes pas d’ici ? Si vous avez des questions, posez-les-moi, je serais ravie d’y répondre.
Ainsi à son tour elle me proposait de l'aide ? Très bien, cela m'arrangeait. Je me mordis la lèvre de plaisir, m'occuper d'elle sera tout bonnement exquis.
- Oui je cherchais une ville, mais le nom m'a échappé. Je l'ai noté sur un papier dans ma sacoche, qui est.. ah tiens j'ai du la laisser sur ma monture. A vrai dire je me suis arrêtée ici plutôt pour prendre une collation. En tout cas c'est très gentil à vous de bien vouloir m'aider. Cela ne vous dérange pas de m'accompagner jusqu’à l'entrée de la ville ? C'est là que j'y ai laissé mon cheval.
J'espérais être la plus convaincante possible, mais je me doutais que la méfiance primait chez elle... Elle n'avait d'ailleurs toujours pas enlevé sa capuche et montré son visage.
M'enfin, cela me convenait parfaitement, si elle se découvrait, je devrais faire de même et alors bye bye l'anonymat, elle s’apercevrait très vite que je n'avais aucun des attributs de sa race !
Je l'observa attentivement et attendis sa réponse.
Sadi-chan- Humaine-Guerrière-Responsable des interrogatoires
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Re: Cauchemar. [Libre] [terminé]
Elle me demande si cela ne me gêne pas de l’accompagner jusqu’à la sortie de la ville. Tout cela avec toujours autant de politesse et de douceur. Je me rappelle la fable du loup et des sept chevreaux. « Faites attention au loup ! S'il arrivait à rentrer dans la maison, il vous mangerait tout crus. Ce bandit sait jouer la comédie. » A un seul détail près, je ne suis pas sûre que la femme soit le loup, et elle semble tenter de m’attirer à l’extérieur de la ville, à l’extérieur de ma ‘maison’. J’hésite un instant. Je dois voir son visage. S’il s’agit bien de celle à qui je pense, elle ne pourra rien faire à l’intérieur de la ville. Ou du moins, cela serait très risqué. Hors, je serais à sa merci. Mais il est étonnant que les patrouilles animorphes ne l’ait pas arrêté, si elle est bien humaine et qu’elle est venue jusqu’ici... Oh, comme j’aurais aimé avoir les attributs d’un animal ayant du flair ! J’aurais ainsi pu déterminer avec précision de quelle race elle est...Or je n’ai...n’avais que les attributs d’un oiseau, alors hormis un sens de l’orientation très développé je n’ai plus rien... Prenant soudainement conscience que je ne lui ai pas répondue, je m’empresse :
« Oui, bien sûr, il n’y a pas de souci. Je vous suis. »
« Oui, bien sûr, il n’y a pas de souci. Je vous suis. »
Shaia- Animorphe-Prêtresse-Médecin polyvalente au service des Crocgivré
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Re: Cauchemar. [Libre] [terminé]
Ma proie semblait perdue dans ses pensées quand elle se hâta tout à coup de me répondre :
- Oui, bien sûr, il n’y a pas de souci. Je vous suis.
Peut être était ce un réflexe de politesse, peut être était ce vraiment sa réponse mûrement réfléchie, peu importait, l'animorphe était tombée dans mon piège, et cela me réjouissais.
- Je suppose que vous connaissez le chemin ?
Sur ce nous prîmes la direction appropriée tout en bavardant de choses futiles. Les rues commençaient à se remplir lentement, les travailleurs les plus matinaux sortaient de chez eux, cette foule croissante me mettait mal à l'aise. J'accéléra un tout petit peu le pas, et lorsque j'apercue la sortie de la ville, je bifurqua sur la droite.
- Mon cheval est par là, lui dis-je dans un demi-sourire.
Je la sentais réticente à me suivre, jusqu'à ce que ma monture soit à portée de vue. Mon cheval me vit et se mit à piaffer. Il tirait sur sa corde, hennissait comme un fou, plus nous approchions et plus son comportement étrange prenait d’ampleur. Je ne l'avais vu faire ça qu'une seule fois, et ce jour là il m'avait comme prévenu du danger imminent et m'avait sauvé la vie... Quelque chose de louche se préparait. Je le détacha et tenta en vain de le calmer, ses mouvements brusques firent tomber ma capuche, révélant ainsi mon identité à la jeune animorphe qui poussa un cri strident...
- Oui, bien sûr, il n’y a pas de souci. Je vous suis.
Peut être était ce un réflexe de politesse, peut être était ce vraiment sa réponse mûrement réfléchie, peu importait, l'animorphe était tombée dans mon piège, et cela me réjouissais.
- Je suppose que vous connaissez le chemin ?
Sur ce nous prîmes la direction appropriée tout en bavardant de choses futiles. Les rues commençaient à se remplir lentement, les travailleurs les plus matinaux sortaient de chez eux, cette foule croissante me mettait mal à l'aise. J'accéléra un tout petit peu le pas, et lorsque j'apercue la sortie de la ville, je bifurqua sur la droite.
- Mon cheval est par là, lui dis-je dans un demi-sourire.
Je la sentais réticente à me suivre, jusqu'à ce que ma monture soit à portée de vue. Mon cheval me vit et se mit à piaffer. Il tirait sur sa corde, hennissait comme un fou, plus nous approchions et plus son comportement étrange prenait d’ampleur. Je ne l'avais vu faire ça qu'une seule fois, et ce jour là il m'avait comme prévenu du danger imminent et m'avait sauvé la vie... Quelque chose de louche se préparait. Je le détacha et tenta en vain de le calmer, ses mouvements brusques firent tomber ma capuche, révélant ainsi mon identité à la jeune animorphe qui poussa un cri strident...
Sadi-chan- Humaine-Guerrière-Responsable des interrogatoires
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Re: Cauchemar. [Libre] [terminé]
Je marche tranquillement vers la sortie de la ville, l’inconnue me suivant de près. Je reste silencieuse. Je me jette dans la gueule du loup. Je le sais, je le sens. Puis un moment elle me dépasse et tourne à droite. C’est à mon tour de la suivre. Là, j’aperçois un cheval. Cela me rassure quelque peu. Mais il se met à piaffer, hennir, s’emballer. Je me recule un peu. Je n’apprécie pas les chevaux. Puis il bouscule sa propriétaire et dévoile son visage. Une crinière bouclée rousse, des yeux cruels... C’est bien elle. Un cri d’horreur monte dans ma gorge, sans que j’eusse le moindre contrôle. Je me recule brutalement, tombe sur les fesses. Mon cœur bat vite, si vite !...Je reste paralysé peu de temps, mais qui pour moi semble être une éternité. Dans ma chute, ma capuche est tombée, révélant mon visage. Mais je sais que ce visage ne lui dit rien. Comme pourrait-elle se rappelait de moi ? J’ai servit certes un an au palais humain, mais ce n’est pas comme si les humains attachaient de l’importance au animorphes qu’ils maltraitaient... Puis l’idée lumineuse de donner l’alarme m’effleure l’esprit. Je lève une main et de mes doigts jaillit un petit jais de lumière de couleur rouge qui monte haut dans le ciel. Il s’agit là d’un tour purement inoffensif, apprit à tout les animorphes depuis leur plus jeune âge. Pour pouvoir donner l’alarme et signaler sa position. Je sais alors que mes frères et mes sœurs vont arriver. Je me relève, quelque peu rassurée par cette pensée. Et ma voix s’élève, plus venimeuse qu’un serpent et je jette mon poison, cette rancœur qui broie mon cœur :
« Tu es un monstre. Un être qui ne mérite pas de vivre et encore moins de mourir. Je voudrais que tu vives un instant à ma place, que tu vives l’enfer dans lequel tu m’as emprisonné ! »
Dans mes yeux bleus, je ne révèle que de la haine pure, un dégout proche de l’extrême. Une expression que jamais personne n'a vu, une expression reflétant à merveille ce qui se passe dans mon cœur, à l'égard de cette femme tellement laide à l'intérieur. Et cette haine me donne l’impression que je n’ai plus rien à craindre. Après tout, qu’ais-je à perdre, à présent ? Les soldats vont bientôt arriver, car quelqu’un aura forcément vu mon signal. Et toute seule contre les gardes, elle ne fera pas le poids.
« Tu es un monstre. Un être qui ne mérite pas de vivre et encore moins de mourir. Je voudrais que tu vives un instant à ma place, que tu vives l’enfer dans lequel tu m’as emprisonné ! »
Dans mes yeux bleus, je ne révèle que de la haine pure, un dégout proche de l’extrême. Une expression que jamais personne n'a vu, une expression reflétant à merveille ce qui se passe dans mon cœur, à l'égard de cette femme tellement laide à l'intérieur. Et cette haine me donne l’impression que je n’ai plus rien à craindre. Après tout, qu’ais-je à perdre, à présent ? Les soldats vont bientôt arriver, car quelqu’un aura forcément vu mon signal. Et toute seule contre les gardes, elle ne fera pas le poids.
Shaia- Animorphe-Prêtresse-Médecin polyvalente au service des Crocgivré
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Re: Cauchemar. [Libre] [terminé]
Son hurlement affola encore plus mon cheval. Il ballottait maintenant sa tête en tout sens, sa crinière de jais fouettant mon visage et m'obstruant la vue, ma main lâcha malencontreusement ses rênes et il en profita pour s'éloigner en direction du royaume de Melodyus. Mais il m'était fidèle et malgré la terreur que je lisais dans ses yeux il ne s'enfuit pas. Il se contentait de revenir vers moi puis de nouveau repartir un peu plus loin, continuant ce manège deux ou trois fois tandis que je fixais l'animorphe toujours étendue par terre. Sa capuche aussi était tombée, son regard plein de terreur me rappelais vaguement quelque chose, ses longs cheveux en désordre sur ses épaules lui donnait l'air d'un petit animal apeuré. Je remarqua alors l’absence d'oreilles ou de queue caractéristique de sa race, ne faisait-elle donc pas partie de ces animaux répugnants?
Mais elle reprit tout à coup ses esprits et pointa sa main vers le ciel, interrompant ainsi mes réflexions. S'en échappa alors un rayon lumineux de couleur sang, qui fila telle une flèche au dessus des arbres. L'illumination s'estompa rapidement mais je ne doutais pas de son efficacité auprès de ses pairs pour nous repérer. Voilà quelque chose que je pourrai noter dans mon rapports, la capacité de ces ignominies à se contacter en cas de danger.
Puis ma proie finalement se dressa devant moi et dans un rictus de haine me cracha au visage :
- Tu es un monstre. Un être qui ne mérite pas de vivre et encore moins de mourir. Je voudrais que tu vives un instant à ma place, que tu vives l’enfer dans lequel tu m’as emprisonné !
Je souris et me délecta de son aversion... Oui je me souvenais d'elle maintenant, comment avais-je pu l'oublier? La fragile petite colombe dont je m'étais occupé il y a quelques années... Elle était arrivée dans ma salle de travail, animée par de nobles sentiments comme la résistance, l'espoir de s'échapper... Mais j'avais su dompter ses instincts, la soumettre à mon pouvoir, contrôler son esprit, l'asservir totalement.
Oui une fois de plus je me souvenais d'elle !
Je calma mes pulsions sadiques et monta sur mon cheval : je n'étais pas en position de force, une escouade allait bientôt arriver et ma vie importait plus.
Avant de partir je me tourna vers elle et avec un plaisir extrême lui dit :
- Ne t’inquiète pas ma jolie, je ne t'oublierais plus désormais !
Puis je brandis mon fouet et la frappa au visage, avant de partir à toute vitesse pour échapper aux animorphes dont j'entendais déjà le rugissement de colère.
Mais elle reprit tout à coup ses esprits et pointa sa main vers le ciel, interrompant ainsi mes réflexions. S'en échappa alors un rayon lumineux de couleur sang, qui fila telle une flèche au dessus des arbres. L'illumination s'estompa rapidement mais je ne doutais pas de son efficacité auprès de ses pairs pour nous repérer. Voilà quelque chose que je pourrai noter dans mon rapports, la capacité de ces ignominies à se contacter en cas de danger.
Puis ma proie finalement se dressa devant moi et dans un rictus de haine me cracha au visage :
- Tu es un monstre. Un être qui ne mérite pas de vivre et encore moins de mourir. Je voudrais que tu vives un instant à ma place, que tu vives l’enfer dans lequel tu m’as emprisonné !
Je souris et me délecta de son aversion... Oui je me souvenais d'elle maintenant, comment avais-je pu l'oublier? La fragile petite colombe dont je m'étais occupé il y a quelques années... Elle était arrivée dans ma salle de travail, animée par de nobles sentiments comme la résistance, l'espoir de s'échapper... Mais j'avais su dompter ses instincts, la soumettre à mon pouvoir, contrôler son esprit, l'asservir totalement.
Oui une fois de plus je me souvenais d'elle !
Je calma mes pulsions sadiques et monta sur mon cheval : je n'étais pas en position de force, une escouade allait bientôt arriver et ma vie importait plus.
Avant de partir je me tourna vers elle et avec un plaisir extrême lui dit :
- Ne t’inquiète pas ma jolie, je ne t'oublierais plus désormais !
Puis je brandis mon fouet et la frappa au visage, avant de partir à toute vitesse pour échapper aux animorphes dont j'entendais déjà le rugissement de colère.
Sadi-chan- Humaine-Guerrière-Responsable des interrogatoires
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