Une violente attaque [Quête1: Vhan Crocgivré][CLOS]

-Te..Tenez Votre Majesté, bredouilla le messager tremblant de tout ses membres.
-HAHA n'ais pas peur mon jeune ami. Je ne te mangerais pas !

Je pris la lettre qu'il me tendait. Son contenu ne me plus guère. Mon poil se hérissa:

-Mais c'est pas vrai ! encore des imbéciles qui se sont lancés à la recherche de cet artéfact ! Zanzo ! Préviens la garde, cette fois-ci j'y vais moi-même régler cette histoire !

Zanzo, le capitaine de ma garde, est un homme dévoué et fier. Il parti faire ce que je lui demandais. Je me leva de mon trône richement sculpté par mes aïeux. Je ne l'aimais pas du fait qu'il était fait d'un matériau qui reflétait l'oisiveté des hommes. De ma démarche féline je m'avança jusque la fenêtre toute proche. Elle était spécialement aménagée pour moi. Je grimpa au bord et m'élança. 35 mètres plus bas, j’atterris dans une quantité impressionnante de paille. Je me dégagea et je courus vers les collines. Tout le monde me salua d'un regard rempli de fierté .

Après un petit peu de chemin j'arrivais à destination. Là, le spectacle me mis hors de moi. Partout des monstres informes mi-végétaux mi-animaux prenaient forme. Tout cela à cause d'abrutis qui voulaient utiliser un objet qu'ils ne pouvaient pas contrôler !
Tout mes muscles se tendirent et d'un violent coup de griffe, j'arracha la tête d'un monstre. L'effet fut immédiat. Tous se précipitèrent sur moi. Malgré leur grand nombre, il ne résistaient pas à mes coups de griffes et mon haleine givrante. Il fanaient d'un coup, comme si toute essence vital les quittée.

L'invasion des créatures n'en finissait pas. Cela me m'était encore plus hors de moi. La bêtise des gens à vouloir enfreindre les règles m'exaspérait. Cet artéfact pourvu d'une volonté propre était très susceptible. Mais ça, personne ne le savait à mon grand regret. Les créatures m'attaquaient de manière plus virulente. L'artéfact semblait vouloir en découdre. Je me dirigeait péniblement vers la cachette de celui-ci. Mon épaule me faisait terriblement souffrir. Les blessures physiques finissent par se calmer mais le poison, lui existe pour faire brûler la volonté et les limites des être vivants. Je parvins tant bien que mal dans l'antre de l'artéfact. Il s'agissait d'un crâne fait d'une pierre verdâtre et translucide. à quelques pas, gisaient 3 animorphes. Ces inconscients n'avaient pas réalisés le danger que représenter le crane. Mais ce qui me préoccupa le plus, était le fait qu'ils avaient pus pénétrer dans le sanctuaire. L'entrée n'est autorisée que pour la famille royal et est élevée au rang de sécurité de niveau 5. J'en déduisis que quelqu'un les avaient vilement aidé. Les vagues d'énergie reflétaient le mécontentement de l'objet.

-Noble esprit. Puisses-tu pardonner à mes sujets l’offense qu'il t'on fait.

Je m'agenouilla et à la manière des anciens seigneurs, je mis ma main droite sur mon coeur et tendis l'autre paume vers le haut. Ce geste représentait le respect et le sens de l'équité, fondements de mon peuple. L'artéfact ne jugeait que les personnes indignes, celles dont l'aura était corrompue.

-Je me nomme Vhan, héritier du trône. Fouilles dans mon coeur et la vérité t'apparaîtras.

Bien que l'envie ne me manquait pas de les abandonner à leur sort, je décidais tout de même de les emmener avec moi. La question qui se posait à présent était : comment les récupérer sans m'attirer les foudre de l'artéfact. J'avais beau me torturer l'esprit, aucune idée ne me vint. Je commençais à désespérer. Je me demandais ce qu'Eôs aurait fait à ma... Eurêka ! Le château ! Voilà une solution des plus géniale !

-Si je puis me permettre, Ô vénérable esprit, je suis responsable de ces individus. C'est donc à moi de subir votre châtiment. Aussi, je me rend compte de notre incompétence, ma famille et moi-même. En effet, cet endroit n'est pas désigné pour votre quiétude. Alors avant de décider de ma punition, peut-être accepteriez-vous que je vous transporte jusqu'à mon domaine royal ? Là-bas se trouve un endroit tout à fait approprié.

Je croisa les doigts, pardon les griffes intérieurement. Si cela ne fonctionner pas, je n'aurai aucun moyen, et de récupérer les inconscients, et de mettre l'artéfact en lieu sûr.

Là je pouvais vraiment dire que j'avais frôler la catastrophe. Je ne pus que soupirer. Je me dépêcha d'agripper les 3randonneurs, encore inanimés par la déferlante de magie. Je sortis de la caverne en peinant un peu sous le poids de ces imbéciles. Je fis apparaître un pilier de glace et les attacha tout autour à l'aide d'un corde qui se trouvait dans ma sacoche à ma cuisse droite. Je remplis mes poumons et poussa un terrible rugissement qui les réveilla en sursaut. En voyant mon poil hérissé, ils comprirent sur-le-champ la tournure de la conversation :

-Vous m'avez déçu. En regardant votre mine, je le puis en déduire. Seulement il est de mon devoir de sévir. Je vous conduirais au château. Là-bas vous répondrez de vos actes. Estimez vous heureux d'être encore en vie aujourd'hui. La magie que vous vouliez libérer aurai pu détruire tout le royaume !
-Mais..., commença un acolyte.
-Silence !, tonnais-je. Vous avez mis en péril toute une nation ! Vous ne parlerez que lors de votre interrogatoire !

J'avais perdu mon expression bienveillante. L'heure était grave. Une histoire louche se cachait derrière tout ça. Mais il me fallait à présent penser à l'artefact. Je retourna à l'intérieur. Le crâne était toujours là, émettant une sombre lueur verte.

-Noble esprit, permettez que je déplace votre réceptacle à mon château. Là-bas se trouve la chambre forte, gardée par le Dragon Gardien. Vous êtes une pièce maîtresse de notre royaume. Il serait fâcheux que vous soyez utiliser à des fins malhonnêtes...

En vérité, il ne fallait pas faire confiance à l'artéfact. Bien qu'il appartienne à Anamruh, il demeurait un puissant objet démoniaque. Il me fallait à tout prix l'occulter à nos ennemis.

"Et merde" pensais-je. Décidément cet esprit me causait bien des soucis ! Pas étonnant que mon aïeul eut vite fait décider de l'isoler là ou il n'y a jamais personne. Plus je réfléchissais, et moins je trouvais de solution. J'avais envie de crier, de hurler. Tout mes membres étaient engourdis. Je mourrais de fatigue. Je me mis à crier.

-Cela fait trop longtemps que vous êtes enfermé ici ! Il n'y a plus rien à protéger ! Les quelques rares villages qui reste de l'ancienne cité sont protégés par mon armée. Les humains malgré leur avancé technologique ne peuvent rien contre nous sur notre propre territoire. Si c'est la sécurité de ce paisible endroit qui vous retient, sachez que pendant toutes ces années, votre magie à imprégnée les lieux. Si vous voulez vraiment protéger, si votre volonté est de vraiment assurer la protection, alors le mieux est de rester inaccessible à nos ennemis. Je ne suis pas comme mes aïeux. Les temps on changés. Nous sommes plus forts qu'avant. Le château est l'endroit le plus sûr de tout le royaume. Il faut apprendre à faire confiance aux générations suivantes. Et là, il se trouve que c'est moi. Et j'aime mon peuple, alors pour son bien, je vous emmènerais de gré ou de force. Autant que la décision vienne de votre bon vouloir.

Je n'avais pas peur de l'affronter. Il me rester toujours le pouvoir royal des Crocgivré pour le soumettre mais j'espérais ne pas avoir à en venir là. Je perdrais le soutien des Puissances Anciennes, les créatrices des artéfacts du monde.