La fleur printanière [Event': 1ère partie]

"Oyé ! oyé ! Avis à la population ! Aujourd'hui, équinoxe de printemps, est le jour oùu le roi veut que vous lui montriez votre dévotion ! Comme chaque année la fleur Lobelia a fleuri ! Et cette année, c'est à nous humains à qui elle appartiendra !"

J'avais complètement oublié la fleur Lobelia. Mais qu'importe. "Il n'est pas trop tard pour aller la chercher. Sa majesté ne pourra que me récompenser". Je partit donc en trombe vers mon magasin. Toute la ville battait déjà au rythme effréné de la course à la fleur. L'année dernière, c'était des elfes qui l'avaient trouvé. Il ne fallait pas qu'ils mettent la main sur ce puissant artéfact ! Ni eux, ni les autre trucs immondes ! Je talonna m'a monture en direction du pays animorphe. De grandes batailles sanglantes allaient avoir lieu pour la quête du pouvoir ! Je ne savais pas si je devais vraiment chercher cette stupide fleur ou .... cueillir le coeur de mes victimes...

Cette "fête" était une machine bien rodée. Tous les humains se regroupaient en escouades et partaient à l'assaut. Bien évidemment les pertes humaines étaient nombreuses mais le jeu en valait la chandelle. J'arrivais en vue d'une boutique de familier. Je pris le soin de me dissimuler sous un capuchon. Un problème de taille se posa alors devant moi. Comment m'approcher sans me faire pourchasser ? Nous étions en territoire ennemi...

-Papa ! Papa ! Notre familier s'est enfuit ! Rattrape-le !

Une magnifique aubaine pour moi. Je me dirigea vers Le jeune animorphe qui courait après ... après quoi d'ailleurs ? Une sorte de ... mouton ?

bouloute:

-*avec un sourire démoniaque*Hahaha, puis-je vous aider monsieur ?

En un éclair, je le décapita. Sa tête n'eut pas le temps de tomber que je pris le ... le ... familier. Je décampa avant que ma présence ne soit remarqué. Le premier meurtre d'une longue série venez d'avoir lieu. La chasse était ouverte

Délheya entra dans l'animalerie d'un pas assuré. Aussitôt elle fut assaillie par le bruit assourdissants du silence...Surprise elle regarda autour d'elle guettant le moindre signe trahissant la présence d'un quelconque animal. Un vendeur animorphe s'approcha d'elle l'air empressé :

-Puis-je vous aidez madame ?

La jeune femme eut un léger sourire. Elle prit le temps de la réflexion, tut en regardant avec attention les oreilles et la queue de chien du vendeur. Celui-ci gêné par son regard chercher un moyen d'y échapper sans paraitre impoli ( ce qui était impossible puisqu'elle était la seule cliente ). Il avait le poil noir mat lustré. Enfin Delheya se décida a lui répondre :

-Et bien, je cherche un chien peu commun voyez-vous ? Un chien dont je suis sûr de ne pas voir son jumeau a chaque coin de rue...

- Ah oui, l’interrompit le vendeur,suivez-moi je crois que nous avons le chien parfait !
Sa queue frétillait et la jeune femme se retint pour ne pas éclater de rire. Il l’emmena dehors, l'endroit avait été aménagé pour que les bêtes puissent se distraire, mais où étaient elles ? Elle observa attentivement le vendeur sortir d'un geste théâtral un long ( très long ! ) parchemin. D'une voix puissante il appela

- Slivâan !!

Aussitôt apparut sur la pelouse un magnifique husky...ou loup...Délheya avait du mal différencier. Il avait un pelage noir qui se fondait ( la demi-elfe en était sur ) avec l'obscurité. Il dormait paisiblement.
- Voilà ,chuchota le vendeur, il s’appelle Slivâan. C'est un hybride : mi-loup, mi-husky. Il est dans ma fleur de l'age ni trop jeune, ni trop vieux. Il est très athlétique et peu courir sur de très longue distance Que puis-je vous dire de plus...? Il n'a pas vraiment besoin d’être entretenu la chasse est son domaine de prédilection et il n'aime pas qu'on le chouchoute trop...croyez moi, je le connait, bien !

C'est a se moments que Slivâan ouvrit ses yeux bleu comme la glace et les fixa sur ceux gris clair de Délheya. Elle voyait dans ses grand yeux quelques chose de sérieux, triste, de mélancolique...de beau. Elle avait l'impression de se noyer dans cet océan de sentiments. Le husky se leva et fit doucement bouger chacun de ses muscles. Il avait un corps athlétique, fin, puissant. La jeune femme pouvait presque voir chacun de ses muscles s'activer lorsqu'il bougeait. Il se leva et s'approcha de Délheya, tranquillement. Il ne l'avait pas quitté des yeux, elle n'osait pas bouger de peur de l’effrayer. Il s'approcha d'elle jusqu’à que son museau soit tout près de sa peau, Slivâan commença a la sentir, a s’imprégner de son odeur. Elle ne bougeait plus, figée en statue de pierre, n'osait presque plus respirer. Doucement, très, très doucement elle se mit a genoux devant l'animal jusqu’à qu'ils se retrouvent nez à museau.
Apparemment son odeur lui plaisait car une lueur de sympathie éclaircie le regard du chien.D'un coup la prenant totalement au dépourvu il lui lécha le visage d'un grand coup de langue. Surprise, Délheya tomba en arrière et éclata de rire. Slivâan continua a lui donner des coup de langue enthousiaste. Ils jouèrent ainsi pendant un moment. Enfin Délheya se releva et épousseta ses jupons, Slivâan se calma automatiquement : il avait adoptée Délheya comme étant sa maitresse. Celle-ci regarda autour d'elle , le vendeur était partie sans qu'elle s'en rende compte. Elle marcha vers la sortit le husky sur les talons. Le vendeur entra dans la salle l'air très fière de lui , il demanda avec un grand sourire:

-Alors, est-ce qu'il vous plait ? Si c'est le cas veuillez me suivre pour que nous puissions régler la paperasses ! Ensuite vous pourrez partir...avec Slivâan évidemment !

Délheya hocha la tête et le suivi tranquillement. Une fois la "paperasse" réglée le vendeur lui proposa une laisse et un collier mais elle refusa poliment voyant que Slivâan aller partir en courant , la jeune femme sortit de la boutique l'air aussi fière que quand elle était entrée.

(petit ps: c'est bon j'ai enfin fini désoler pour l'attente ^^" )

Aujourd’hui en Equilonis, et surement dans tous les royaumes d’Amaranth, tout le monde s’agitait, ou presque. Enfin, plus que d’habitude. Et pour cause : c’est aujourd’hui que la célèbre fleur printanière, qui ne pousse qu’une fois par an, doté dit-on de grand pouvoir, devait éclore. Lobelia…
Bien entendu, tout le monde partait à sa recherche : lycans comme vampires, animorphes comme elfes, et même, les humains. Et il était hors de question de laisser ces derniers l’avoir. Apres ce que j’avais vécu aux côté de Vhan Crocgivré, le grand souverain animorphe, et la discussion que nous avions eu Myladu et moi, en prenant la décision de lutter contre les humains, j’étais déterminée à tout faire pour les empêcher de nuire de nouveau. Surtout si le moyen utilisé n’impliquait pas de sang... mais peu importe, j’étais prête à ne pas respecter nos lois pour cela : les lycans mineurs ne sont pas autorisés à participer à ce genre d’évènement. A 17 ans, je n’échappais pas à la règle. Mais je ne pouvais pas ne pas y participer. Contrairement a mes confrères qui partaient à la chasse à la fleur le plus souvent en meute, je décidais, pour plus de discrétion de partir seule. De plus, pour les loups de naissance, on n’intègre réellement une meute ( si on le souhaite ) quand on atteint notre majorité.
Mais j’avais un problème : cette plante est, avec l’aconit, la seule chose au monde que l’odorat lycanthrope ne peut déceler. Toutes les autres races le peuvent mais pas nous. C’est comme si elles n’avaient pas d’odeur. Donc je fis comme tout le monde : je partis à la recherche d’un flair. Discret si possible…
Arrivée devant l’animalerie d’anamruh je vis une jeune femme sortir, l’air satisfaite,et partir dans la direction opposée à celle d’où j’arrivais. Par reflexe je reniflais l’air pour connaitre sa nature. Je m’attendais à une odeur simple, habituelle, mais là elle fut plus complexe : elle avait la magie et la douceur des elfes, et la puissance, des vampires avec ce soupçon de je-ne-sais-quoi qui les rend attirants. Etrange… mais je ne m’arrêtais pas là-dessus, mon regard se posant sur son nouveau familier : un magnifique canin, mi- loup, mi- husky. J’en eu une pointe de jalousie mais me repris. Il me fallait un animal discret.
J’entrais donc dans l’animalerie. Le vendeur, qui était apparemment en chemin vers son bureau, suite au départ de sa précédente cliente, fit demi-tour en m’entendant arriver. Il s’approcha , un grand sourire aux lèvres :

- Bonjour mademoiselle. Puis-je vous aider ?

-En effet, je recherche un animal qui soit doté d’un bon flair et qui soit discret.

En entendant cela il m’adressa un sourire complice, que je lui renvoyais.

-Je pense avoir ce qui vous faut, me répondit-il.

Je le suivis dans une partie de l’animalerie (c’était bien plus grand que ce que laissait deviner l’extérieur du bâtiment) où étaient plusieurs rongeurs et petits animaux tous aussi mignons les uns que les autres, libres de leur va-et-vient. Il me présenta les animaux, mais mon regard resta sur celui que j’avais choisi. C’était un magnifique écureuil à la splendide fourrure claire, que surplombaient une sorte de corne, et une pierre émeraude sur son front. L’animorphe (chien apparemment) m’appris que cet animal s’appelait Risu. Je me penchais vers ce dernier, doucement, respectueusement. Il réagit avec dédain, et, hautain, leva le menton. J’en ris de bon cœur. Tel un petit roi, avec sa corne, il prenait un air supérieur qui rendait la situation très drôle. Je tendis la main pour le caresser, et, bien qu’il continua sa comédie, il se laissa faire. Petit à petit il cessa son manège et montrait à quel point il appréciait mes caresses. Nous restâmes ainsi un bon moment, et, quand j’arrêtais, monsieur le petit roi écureuil se peignit, et j’avais mal aux joues à force de sourire. Je le pris dans mes bras, pour voir sa réaction et, pas très content, il se dégagea pour se nicher entre mon cou et mon épaule. Je ris de nouveau, et me dirigeais vers le vendeur, qui, entre temps, était déjà partit préparer les papiers à régler a son bureau, sachant d’ores et déjà que je l’avais adopté.
Je le rejoignis donc pour régler ces papiers. Heureusement que j’avais des sous de côté !
Une fois ceci de réglé, je partis de l’animalerie dans la même direction que la cliente précédente, Risu et son air de petit roi, sur mon épaule. Il avait un regard tellement intelligent, qui je lui expliquais ce que nous allions faire pendant le chemin…

Risu:

Je m'étais levée de bonne heure aujourd'hui. La chasse à la fleur printanière était ouverte. ' C'est quoi la fleur printanière? ' 'C'est une fleur qui pousse au printemps.' 'Nan, sans dec, Len?' Laissons mon frangin à ses phrases stupides. Il ne vaut même pas la peine qu'on s'intéresse à lui. ' Hého!' Je disais donc, je m'étais arrachée à mon bon lit douillet du palais des vampires pour partir à Equilonis ( pays ô combien recommandé pour tous les gens qui aiment les couleurs vives) pour trouver cette fichue fleur, et pour cela il nous fallait un animal Pour faire le sale boulotpour nous aider. ' T'es au courant que les lecteurs ont rien à battre de tes commentaires? ' 'T'es au courant qu'ils en ont rien à faire de toi? ' Ahem, pardon. Nous étions arrivés devant une boutique qui ressortait dans le paysage par tous les oiseaux bariolés enfermés dans des cages quand je remarquai que pas mal des gens de toutes nations (remplis de sang de toutes nations, miam) en sortait. Une animalerie, tant mieux! J'entrai donc, mon frère étant dans le médaillon.

- Salut! Vous avez pas un animal du style puissant, petit, original , rapide et ailé?
- C'est bizarre, j'ai plein de clients aujourd'hui! Mais j'ai ce qu'il vous faut!

Il disparut dans l'arrière-boutique et revint avec une cage dans les bras et dedans... Un petit dragon. Mignon, pratique et beau. Len sortit du collier et poussa un sifflement admiratif. Le corps bleu avec des reflets violets, des yeux jaunes et des ailes indigo, la classe absolue!

- Ca vous fera...
- Absolument rien du tout.

Je pris la cage et filai à l'anglaise pendant que le vendeur me criait dessus. Bon, c'était du vol, mais qui s'en souciait? ' Les habitants, peut être?' 'Rôô, la ferme.'