Le tour du monde 2eme partie[Pv: Sadi-chan <3, Makhai, Anakariama]

Il nous fallut presque une journée pour atteindre le pays de ces non-humains. Nous devions commencer par le territoire le plus éloigné. Sur le chemin, j'avais expliqué en détail à Sadi-chan, le but de notre voyage. L'arme que désirait notre bon roi, requiert un savoir-faire qui dépassait mes connaissances. Alors je devais les soutirer à ceux qui en étaient capable. Et personne n'est plus qualifiée que la tortionnaire en chef. Nous devions capturer et soutirer les informations à un certains "Sazu". Fort heureusement, sa forge était située un peu à l'écart de la ville. Ma boutique et forge étaient d'ailleurs situés en périphérie.

Une fois la nuit tombée, nous noue élançâmes alors vers notre proie. L'assaut fut rapide et sans bavure. Je m'étais chargé de trucider tout le monde et elle de ligoter solidement notre victime. puis nous nous sommes diriger dans un bois bien loin de la ville. Le travail de Sadi-chan allait bientôt commencer.

-Sadi-chan. Ton objectif est de lui faire cracher le morceau sur une technique particulière de forge. Je suis persuader que tu sauras faire. Le roi a entière confiance en tes capacités.

Magnifique. Absolument magnifique. Non seulement elle était sexy à fond, mais en plus elle savait y faire. Elle m'avait offert un spectacle saisissant. La pauvre créature était brisée. Voilà qui ne me donna pas envie d'être une de ses victimes... Je sortis un mouchoir de ma poche et m'approcha. Je lui essuya la lèvre. Il devait être le plus clair possible.

-Bien mon cher, nous allons commencer. Tout d'abord, quels sont vos meilleurs alliages ? Nous n'avons jamais pu identifier vos lames.
-Bien sûr que vous n'y arrivez jamais ! Hahaha ! vous êtes faibles !
-Mmmm...

J'appuya doucement sur ses doigts bridés, lui arrachant des cris.

-Dois-je dire à ma collègue de continuer ?
-Non ! Non ! Je...On utilise du Vif-acier.
-C'est très bien. Et vous utiliser quoi d'autre pour le rendre si solide.
-On ... ajoute d'autres métaux mineurs comme le cuivre et la bauxite.
-Bien. Je te remercie.

Je le regarda une dernière fois avec un majestueux sourire. Je me tourna vers Sadi-chan.

-Très chère collègue. Il est tout à vous.

- A votre place je ne ferais pas ça.

Je me doutais de l'effet de surprise provoqué pour ces deux humains. C'est vrai quoi, une voix surgissait de nulle part. Car non, on ne me voyait pas. Ou plutôt, on me voyait sans me voir. Comment se douter qu'un reflet doré et des yeux turquoises pouvaient appartenir à une reine elfe? Et quand une panthère en armure sort des fourrés, qui se douterait que c'était elle qui avait parlé en langage humain? Certainement pas ces deux là. Quand même, lorsque cette même panthère s'asseyait devant eux en les fixant, ils devraient se poser des questions. En revanche, Sazu, lui, m'avait très bien reconnu et une lueur d'espoir passa dans ses yeux fatigués et voilé de larmes de souffrances. Cependant, il se tut. Il n'avait pas fait l'erreur de s'écrier 'Ma reine!'. Auquel cas, j'aurais été découverte. Je fixai donc l'humaine à moitié couverte qui venait de rendre la main du forgeron qui avait fabriqué l'armure que je portais presque inutilisable. Bien sûr, après avoir repoussé ces deux à, je la soignerais. Je n'allais certainement pas me priver de lui. Et derrière moi, silencieux, tellement silencieux que je n'entendais pas son souffle, se dressait mon mari. Un témoin avait couru nous prévenir. Maintenant, nous étions deux contre deux, ce qui était équitable. Mon pelage noir se fondait à merveille dans l'ombre. La lune suffisait à éclairer mon armure et la faisait miroiter.

J'attendis donc une réponse de leur part, que ce soit un 'qui est là?' Ou une attaque contre moi. Peu m'importait. Je savais réagir dans les deux cas. Makhai aussi. Donc j'attendais, assise dans l'herbe mouillée de rosée, à fixer les intrus de mes yeux turquoises. N'y tenant plus, ma voix s'éleva de nouveau de ma gorge, semblant venir de la poitrine du fauve dont j'avais l'apparence:

- Votre esprit ne serait-il pas assez ouvert pour comprendre que vous n'êtes as les seules créatures intelligentes en ce monde?Je ne prétend pas être supérieure à vous, mais en venir aux mains serait me rabaisser vous, aussi, je préfère vous sommer de vous en allez immédiatement sans plus toucher à mon forgeron.

Brave Sazu. Il avait menti.

Makhai s'était précipité a la suite de sa femme juste après avoir étés informés par un jeune elfe paniqué par la présence de ces humains... inquiétants. Rapidement distancé par Anakariama sous sa formé féline. Il couru sur un peu moins de 2 kilomètres a la suite de sa femme qui avait sentit clairement l'odeur caractéristique des humain. il pris quelques instant pour envoyer des oiseaux messagers a ses garnisons les plus proches et leur donna des ordres clairs.
Il parvint sur les lieux une trentaine de secondes après elle, les humains semblaient surpris de voir une panthère parler... En fait, il doutait même qu'ils ne l'aient deviné. Il se plaça derrière elle, dans l'ombre, hors de leur vue en attendant la fin de sa tirade. Puis il s'avança a son coté et pris la parole d'un ton entre l'ironie et la gravité :
- Donc... Voici deux humain s'acharnant sur notre meilleur forgeron... Deux humains célèbres pour leurs haine des autres races qui plus est... Je vous laisse le choix, profitez-en ça ne durera pas. Soit vous partez immédiatement sans en demander plus et vous priez pour ne pas tomber entre les main des archer qui sont déjà en mouvement pour bloquer les routes partant d'ici, Soit vous résistez et vous finissez vos jours sur le fil de mon épée ou entre les croc de ma reine que vous avez sans doute reconnu a présent...

Makhai tira ses armes, prêt a toutes les traîtrises de leur part.

-Héhéhé...Hahaha.... MOUHAHAHA !!!!

Il me faisaient rire. Toute leurs paroles ne valaient rien. Pour moi ils ne ressemblaient plus à des animaux qu'en cette instant. Des animaux qui tentaient désespérément de sauver leur misérable forgeron. "Rien ni personne se mettra entre mon roi et sa destiné d'asservir toute les races !"

-Arrêtez de me faire rire. Vous n'êtes que des animaux. Et aucun animal n'a le droit de nous donner des ordres. Votre place est en dessous de nos bottes.

D'un mouvement vif je saisi mon parchemin enchanté et sorti une arbalète. La flèche remplie de poison d'une composition personnel de notre roi, parti droit en direction de la reine-pantère. Le geste avait semblé les surprendre. Et oui j'étais rapide car déterminé à les exterminer. Je m'adressa directement au roi.

-Voici un petit cadeau que mon roi saura apprécier. C'est un poison très efficace qui tue à petit feux. Il n'existe qu'un contre-poison. Et je pense que vous l'avez deviné. C'est notre bon roi qui le détient. Alors vous avez le choix: Soit vous me tuez maintenant et toute chance de la sauver s'envole, soit on l'emmène et elle sera gentiment torturée comme la fille de du roi au dents pointues.

Pour leur montrer que nous étions en position de force, je me plaçai entre eux et Sazu.

-Sadi-chan, coupes lui la langue. Nous avons commencé, il nous faut finir notre travail.

J'attendais patiemment la suite des événements. Je me délectais surtout de la reine que le poison avait fait redevenir "normale". Jamais ils ne pourraient s'infiltrer dans le château pour voler l'antidote. Puisque le remède était le roi lui-même.

Avant que j'aie put répliquer quoi que ce soit à ces intrus, je vis avec effroi une fllèche dégoulinante partir dans ma direction. Et avec, un filet d'énergie invisible pour ceux qui n'étaient pas mage ou autre du genre. J'esquissai un rapide mouvement pour esquiver, ce qui aurait été facile, quand l'autre rit :

-Voici un petit cadeau que mon roi saura apprécier. C'est un poison très efficace qui tue à petit feux. Il n'existe qu'un contre-poison. Et je pense que vous l'avez deviné. C'est notre bon roi qui le détient. Alors vous avez le choix: Soit vous me tuez maintenant et toute chance de la sauver s'envole, soit on l'emmène et elle sera gentiment torturée comme la fille de du roi au dents pointues.

A ces mots, je me résignai et la flèche m'atteignit l'épaule, m’arrachant un léger cri de douleur, elfique cette fois. J'avais repris forme normale. J'allais pouvoir libérer la princesse Lùnhya. Le filet m'enserra les bras et les jambes. J'eus une grimace de douleur et me tournai vers Makhai et lui adressai un faible sourire.

-Occupes toi bien de Myon, d'accord? Et si je ne reviens pas...

Ma gorge se serra. Je n'allais pas revenir de toutes façons. Je laissai ma phrase en suspens. je flottais dans les airs, maintenanues par les liens. Je e pouvais faire plus qu'une seule chose maintenant. Sauver Sazu et mon mari. Le poison m'affaiblissait déjà. En dépit de ces lianes, je tendis les bras vers les deux hommes et je déplaçai Makhai pas trop loin de là. Ce dernier effort m'ayant épuisée, je tombai dans les vapes, prisonnière entre les mains de nos ennemis jurés. J'eus un tiraillement en pensant que mes forces étaient trop limitées pour déplacer Sazu...

Makhai était sous le choc. Il venait de voir sous ses yeux, sans pouvoir intervenir, sa femme réduite a l'impuissance et son meilleur forgeron privé de son art. Il se retrouva soudain quelques mètres plus loin mais sous l'effet du poison le sort en avait été altéré, Makhai était a présent a moins d'un mètre du marchand d'arme humain. Il rangea ses armes en dardant sur lui un regard meurtrier. Pour la première fois depuis longtemps sa voix était emplie de haine :

- Si vous êtes encore en vie c'est parce que celle de ma reine en dépend... Mais ça ne me retiendra pas éternellement de vous tuer. Partez. Fuyez de mes terres avant de perdre vos vies!

Sur les derniers mots il avait décoché un énorme coup de poing dans la mâchoire de Dextra, sachant qu'il ne pourrait pas faire plus. Le coup l'avait projeté contre la forge de Sazu et il le regarda se relever lentement.

Il se dirigea ensuite vers sa femme évanouie, déposa un rapide baiser sur son front puis se retourna et marcha vers la lisière de la foret. Il jeta un dernier regard plein de larmes vers Anakriama puis s'en alla, déchargeant sa rage et sa colère sur des tronc centenaires quelques centaines de mètres plus loin. Enfin il s'arrêta et s'effondra, en larmes, se jurant de la retrouver vivante quand elle serait soignée...

"?!"

Son poing vint s'écraser dans ma mâchoire, me faisant voir milles chandelles. Le sol se mit à tanguer sous moi. Je bascula en arrière et m'écroula sur la forge. Après quelques instants, je parvins à me relever. J'eut à peine le temps de voir le mari partir en trombe. Un rire sardonique sortit du plus profond de ma gorge. Un rire dément et illogique. Encore agité de soubresauts, je me tourna vers Sadi-chan.

-Bien. Il me semble que nous en avons fini. Mettons-nous en route. Attaches la chose et n'hésite pas à la ... corriger, si elle se met à se débattre. Nous la déposerons en chemin à des troupes en faction.

Je sortis et prépara les chevaux en attendant que Sadi-chan prépare la reine. C'était une nuit comme je les aimaient. Froide et meurtrière. Un frisson de plaisir me fit frémir. Je repensais au regard désespéré de roi elfe. Apparemment, même ses bêtes là pouvaient éprouver des sentiments...