Je savais pas que je pouvais crier aussi fort >.> [Pv: Makhai]

- Kokoro no naka kataku chikau kimi wo mamoru yo zutto...

Je poussai un cri de joie quand ma monture déploya ses ailes et s'envola. J'étais la plus heureuse des femmes. La raison se trouvait dans mes bras, douillettement emmitouflée dans une couverture, un manteau et encore un autre manteau. J'embrassai mon fils sur le front et pressai Sable d'arriver, je n'avais pas envie de traîner. J'étais déjà partie en pleine réunion de souverains et j'avais passé la nuit à l’hôpital de Silencia, et honnêtement, j'estimais être restée absente assez longtemps pour m'attarder. Quand on passe vérifier les défenses, on rentre au moins piquer un somme. On avait certainement détecté le mensonge... Bah, on me pardonnerait, la cause était valable. Le château était enfin en vue. Le cheval ailé descendit doucement vers la cour du palais et s'y posa en douceur. Il faisait à peu près jour, Makhai devait être levé. Quand je pense qu'il n'avait rien remarqué pendant tout ce temps!

J'entrai dans une petite pièce pas loin de notre chambre. Généralement, il servait de chambre pour des valets, mais comme la plupart avaient été congédiés, beaucoup de pièces étaient libres. J'en avais aménagé une ni vu ni connu en chambre pour le bambin, que je déposai dans le lit avant de partir à la recherche de mon mari. Mais avant, petit détour par la salle des gardes où se trouvait le capitaine de ceux-ci. Il était seul.

- Bonjour! Alors, quoi de neuf? Que s'est-il passé pendant mon absence d'hier et de cette nuit?
- Humm, nous avons capturé une humaine et...

Il me raconta l'histoire jusqu'au moment où il lui avait semblé entendre des bruits qui portaient à confusion. Je fronçai les sourcils, mais quand il me dit que la prisonnière semblait être Nyx Coursevent, j'eus peur, sachant très bien l'étendue de leurs pouvoirs, surtout la réincarnation d'une déesse. Je remerciai le capitaine et ruminai de sombres pensées, jusqu'à heurter quelqu'un. Chance, c'était Makhai. Je lui pris le bras et l'entraînais vers notre chambre pour causer en paix.

- Viens là, faut que je te parle.

Je refermai al porte derrière et restai debout, le fixant sans ciller pendant une minute ou deux, puis demandai d'une voix tremblante malgré tous les efforts que je faisais pour la garder à peu près neutre :

- Que s'est il passé hier matin avec... Nyx Coursevent?