Le loup et le tigre. [PV: Lycaon Lupin][Clos]

J'avais besoin de vacances. Cette guerre incessante avec les humains m'épuisait. Laissant le pouvoir un temps à ma femme, je parti au royaume lycan. Lalin m'avait raconté beaucoup d'histoire et réussit finalement à attiser ma curiosité. Je décidais donc de prendre ma forme humaine et de me mêler à la foule de Gildaron. L'architecture était très humaine, après tout ils étaient plus humain que les autre races magiques. Malgré le l'ambiance quelque peu lugubre, la ville avait un certain charme. Ma première impression ? Solitude. Malgré les mouvements de foule, on se sentait très seul. Il semblerait que les loup-garous, à l'instar de leur nature, aient imprégnés leur pays d'une sorte de besoin d'être seul. Mon attention fut portée sur un jeune homme qui se baladait sur les toits. Il me semblais me rappeler que les déplacements de ce genre était interdits... surtout que les gardes semblaient êtres assez à cheval sur les règles. N'écoutant que mon cœur et mon empathie, j'entrepris de monter moi aussi, sans me faire remarquer bien sûr. J'allais l'interpeler quand il se retourna.

Lycaon aimait se balader sur les toits. La solitude le caractérisant, c'était quasiment un besoin naturel. Et en même temps, cela lui plaisait beaucoup. En effet personne n'avait le droit de s'y promenait. Il avait mis un point d'honneur sur ce point. Il en allait de la sécurité de ses citoyens.
Sa balade habituel fut soudain troublée par un inconnu qui s'approchait furtivement. Il se dit alors qu'il s'agissait là d'un ennemi puisque tout les lycans connaissaient pertinemment l'interdiction. Il fit un mouvement gracieux en dégainant sa canne-épée. La lame siffla et vint s'arrêter à quelques centimètres de son agresseur.

-*D'une voix forte et lugubre* Halte là ! Si tu est un ennemi, tu ne me tueras point. Si tu est un ami, tu n'as pas le droit d'être là. Dans les deux cas retire ton capuchon ou je te pourfendrai !

à peine je m'approcha qu'il dégaina. Lalin avait raison. Les lycans avait de bien beaux réflexes. Il s'adressa à moi d'une manière impériale, moi qui était venu l'avertir du danger qu'il courait !

-Ce n'est pas des manières de parler à quelqu'un qui veut vous avertir du danger qu'il encourt, cher monsieur !

Je retira ma capuche, découvrant mes cheveux oranges et blancs en bataille. Je montra les crocs.

-Puis-je savoir qui êtes-vous pour oser pointer une épée devant le souverain Animorphe ?! Parlez ou je vous taille en pièces !

Je n'aimais pas du tout l'air arrogant de cet individu. Mes instincts me poussèrent tout de même à jouer la carte de la prudence. On ne sait jamais...

Lycaon était abasourdi. qu'est-ce que le roi des animaux faisait ici ? Non. La vrai question était : était-ce bien lui et non un imposteur ? Il ne l'avait jamais vu, mais il savait que c'était un beau spécimen de sa race. On lui avait colporté qu'il avait l'apparence d'un tigre...

-Ici, c'est moi qui pose les questions ! Je suis le roi lycanthrope de ce pays ! Je ne crois pas que vous soyez celui que vous prétendez. à ce que l'on ma dit, le VRAI roi n'a pas une apparence si banale.

Il ne baissa pas son épée. Les attentats contre lui étaient fréquents ce qui lui appris la prudence.
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Lui ? Le roi ? Cela expliquait bien des choses... Peut-être était-ce dû à cet odeur de chien mâle qui avait attisé mes ardeurs. Je pensa sur-le-champ a rectifier le tir.

-Oh pardonnez mon impolitesse majesté. Je vous prie de bien vouloir me pardonner. Je croyais que vous n'étiez qu'un simple citoyen qui n'obéissait pas à vos règles. Qu'en a mon apparence, Sachez qu'elle est un peu trop bestial pour qui n'est pas habitué. Reprenons sur de bonnes bases.(Je tendis la main) Vhan Crocgivré, roi des Animorphes.

Bien que nous allions nous entre-tuer, je trouvais qu'il dégageait un certain charisme. Bien qu'il semblait souffrir un peu de je ne sais quoi, il irradiait de puissance. Il représentait bien son peuple, c'était indéniable. Son arme aussi était peut commune. Je n'en avait jamais vu auparavant.

Le changement d'attitude de l'étranger, finit par avoir raisons des soupçons de Lycaon. Le timbre de sa voix exprimer une réel sincérité. Néanmoins sa méfiance ne le quitta pas. Après tout il pouvait bien s'agir d'un imposteur. Alors bien qu'il baissa sa garde, il ne rengaina pas sa lame. Il ne tendit pas non plus la main mais s'inclina comme il préférait saluer. Il lui répondit sur un ton neutre :

-Si vous êtes effectivement le roi de mes chers voisins, que venez-vous donc faire ici ? Je veux dire de façon si informelle ? Vous auriez pu vous annoncez et je vous aurais fait conduire à mon château. Les rues ne sont pas très sûres pour une personne telle que vous.

Il examina de plus près son interlocuteur. Il était très beau et dégageait un odeur suave et animal. Bizarrement, il se sentait proche de lui. Un peu comme un frère avec qui il aimerait se chamailler. Non. Il était roi et ces gamineries n'avait pas leurs places. Pour l'instant, il devait se concentrer à combattre ses démons intérieurs.
Il lui semblait que deux parties de son âme se disputaient en lui. Une partie humaine et une autre lycan. Cela faisait un certain temps qu'il avait été transformer, mais son organisme semblait avoir encore quelques difficultés à l'intégrer.

Me prenait-il pour un faible ? Non. Je ne devais pas réagir violemment. Lalin m'avait bien dit qu'il n'avait pas l'habitude de rencontrer les autre monarques. "Calme toi et reste courtois. Tu n'est pas sur ton territoire. Ne provoque pas d'incident diplomatique." Oui. Je me sentais mieux.

-Sachez, mon cher que je visitais votre royaume. J'ai récemment rencontré une de vos sujets. Elle m'a dit beaucoup de bien sur votre pays et sur vous. Alors j'ai voulu vérifier ses dires. Qu'en à ma sécurité, sachez que je ne suis pas aussi démuni que vous le pensez. Les animorphes sont connus pour être de farouches guerriers et moi, je commande ses guerriers. Alors vous pensez bien que je ne suis pas faible. Je comprend votre envie de promenade sur les toits. Moi aussi je profite de ces moments pour faire un peu le "ménage" dans ma tête. Mais je vois que je vous importune. Je vais donc vous laisser. Peut-être pourrions nous discuter un peu plus calmement autour d'un bon repas ?

L'idée sembla lui plaire et sans plus de façons, il retourna à ses occupations. Je le trouvais un peu trop taciturne à mon goût. Peut-être un lycan pourrait m'expliquer un peu plus ce comportement ? Après cette rencontre quelque peu fortuite, je retourna moi aussi à mes occupations. Le tourisme m'avait toujours autant amusé !

Note: Fini ^^