Un doux réveil (PV : Vhan Crocgivré) Lemmon [FINI]

Je faisais un rêve étrange. Mêlant rêve et réalité, ou peut-être était-ce ma réalité qui était un rêve ? Je sentais mon corps baigner dans une félicité presque familière. Comme si ... J’ouvris les yeux. Ils n’eurent aucuns mal à s'adapter à la faible luminosité. Effectivement, c'était bien Eôs qui m'avait réveillé. Cette fois elle semblait d'humeur coquine, normal après le traumatisme qu'elle avait subi. Enfin, je ne m'en plaignais pas, répondant avec entrain à ses avances salaces.

-Dans certaines civilisations le sommeil est très important tu sais ?

Pour me faire taire, elle m'embrassa passionnément. Ce qui eu pour effet de me faire durcir encore plus à son grand plaisir. Je baladais mes mains sur son corps à travers sa nuisette. Le contact du tissu m’excitais. Abandonnant sa bouche sucrée je laissa ma langue vagabonder sur son corps. Léchant ses bras menus, ses jambes exquises. Je m’attardais sur ses tétons durcis par le plaisir intense. Elle laissait pousser quelques gémissement, sachant pertinemment que cala m'excitait encore plus. Mes léchouilles se firent plus insistantes, notamment au niveau de son bas-ventre, sur le clitoris. Cette fois elle poussa un cri de jouissance. me suppliant de ne pas arrêter.

Nous n'avions pas besoin de parler pour nous comprendre. Notre relation est qualifiée de "fusionnel". à tel point que je devinais chacune de ses envies. Aussi, je pouvais me permettre de ne pas lui donner ce qu'elle voulait...pour l'instant...

-Non, répondis-je âprement. Tu m'as réveiller pendant mon sommeil, tu mérites un petit châtiment...

Je pris le bandeau qui se trouvait dans ma table de chevet et m'en servis pour lui occulter les yeux. Elle tremblait d’excitation mais se laissa faire. Après tout, elle aimait ça aussi. D'une main experte je le serra. Je lui pris alors les poignets d'une main et de l'autre je continuais à lui caresser l'entre-jambe. Je recommença à la lécher partout. Je la sentais vibrer littéralement de plaisir. Elle me suppliait encore et encore de la prendre. Mais je ne voulais pas. Je m'amusais comme un fou, prenant un plaisir pervers à pousser tout ses sens à l'extrême. Je mordillais légèrement ses tétons maintenant. Ma main glissait à présent son clitoris. à chaque passage je sentais que cela devenait de plus en plus humide. Je repris en otage sa bouche. Nos langues faisaient comme une sorte de valse jouissive. Elle se libéra et me cria de la pénétrer. J'étais arrivé au point d'explosion. Si je ne m’exécutais pas promptement, elle allait se déchaîné et me faire subir des choses très déplaisantes...Alors je la lâcha et me mis au-dessus d'elle.

Aucun mots ne pouvait exprimer cette douce sensation de béatitude. Ce plaisir que procurent les frottements des parois sur un sexe. Le plaisir est si intense que j'avais l'impression que le temps s'était arrêtait. Plus rien n'a d'importance que de procurer cette joie à son partenaire. Donner sans s'attendre à recevoir. Seul les mouvements de va-et-viens prennent place dans notre tête. J’entendais ses cris, ces appels. Elle me poussait à me donner à elle, à lui donner ce qu'elle voulait. Et moi je lui donnais. Chaque assauts plus violent que le précédent. Et à chaque fois elle me gratifiait d'un cri jouissif. Tel une drogue, je ne pouvais me passer de ses plaintes. L'effort me fis pousser des râles incontrôlés. Mon corps entier s'adonnait à cette jouissance ultime. Je sentais ses orgasmes exciter mon phallus. Les mouvements de son organisme finirent par avoir raisons de moi. Je laissa libre cours à mes pulsions. Je jouis en elle à son plus grand plaisir. Je haletais sous l'effort. J'étais à bout de forces, alors je me blottis contre elle et nous roulâmes jusqu'à être dans une position plus confortable. Je ne m'étais pas retiré et cela ne parut pas la gêner le moins du monde. Je sentais encore les échos de mes assauts dans ces soubresauts. Je lui pris le cou et l'embrassa passionnément. Elle s'allongea sur moi et je lui susurra au creux de l'oreille:

-Je t'aime de tout mon être. Saches que quoi qu'il arrive, je saurais te protéger.

La fatigue finit par avoir le dessus. Je me rendormis, comblé. Je ne pouvais pas rêver de meilleur vie ...