Vous ne me dresserez jamais... [PV: Sadi-chan]

**Lùnhya Coursevent** Jeu 12 Avr - 22:35

La pauvre Lùnhya avait était métrisée par deux gardes humains juste après avoir lancée sa boule de feu sur Trajan. Ils lui avait mis une poche en tissu sur la tête et lui avait ligotée les poignets. Elle se rappelait des paroles de Trajan. Il lui avait chuchoté à l'oreille d'un ton doux, manipulateur et colérique pendant qu'elle pleurait qu'il réussirait à la dresser.
Ils l'a jetèrent ensuite dans une salle lugubre et lui enlevèrent ses liens et la poche. La salle était grise et sale, sans fenêtre. Elle était toujours nue, ses cicatrises se re infectaient. Le sang coulait et pourrissait. Elle s'était réfugiée contre l'angle d'un mur, recroquevillée sur elle-même, en pleure. Personne ne venait la voir, ne serais-ce pour la nourrir. Elle avait faim et surtout soif.. Elle s'affaiblissait petit à petit. Elle se mordait le poignet pour boire son sang. Les gardes avaient du lui faire avaler quelque chose de force. Car ses pouvoirs n'agissaient plus. Soudain, un garde entra, lui mit une poche sur la tête et l'assit sur une chaise, elle entendait plusieurs gardes installer des choses. Peut-être des tables, d'autres chaises et des caisses contenants diverses instruments sonnants de plusieurs bruits effrayants. Elle entendit un fouet et des talons claquer sur le sol.

**Sadi-chan** Jeu 19 Avr - 17:34

Il était assez tôt ce matin quand mon cher prince m'envoya une nouvelle créature à torturer... Elle m'attendais déjà dans la salle de travail, nue, désorientée, affamée, bref : totalement à ma merci. J'ordonnais à quelques larbins de disposer soigneusement sur des tables la panoplie de "jouets" dont j'aurais à me servir, et attendis patiemment que mon maître m’envoie les directives à suivre à propos de la captive.
Enfin la missive arriva... Cette pimbêche se trouvait être la fille bien-aimée du monarque Coursevent, gouvernant le royaume vampirique, et j'avais ordre de la garder en vie.
Je supposais que le but de la manœuvre était pour l'instant de faire pression sur son père pour l’amener à négocier avec nous, voir même à se soumettre ! Qui sait quel est l'importance des liens familiaux chez ces bêtes sanguinaires ?
D'un geste vif je lança la lettre dans l'âtre du poêle près de moi, pris mon fouet et rentra dans la pièce adjacente à celle-ci.
Le bruit de mes talons sur le sol parurent la troubler. Mmmmmmmmh ! Ça commençait bien ! Je m'approcha d'elle et l'observa quelques instants. Elle avait l'air faible, son corps était maigre, ces os saillaient par endroits, et de nombreuses blessures encore suintantes faisaient contraste avec sa peau pâle.
De plus il y avait quelques cicatrices de morsures sur ses bras.
Je me pencha vers elle, ses sens toujours entravés par ce petit sac de toile, et susurra son nom à son oreille. "Lunhyàààààà...".
Ce petit jeu ne m'amusant guère je me redressa vivement et, tout en approchant de la table où était disposés mes instruments, lui dit :

- Alors, comment trouves-tu notre "hospitalité" ? C'est sans pareil n'est ce pas ?

J'éclata de rire sardoniquement et attrapa mon chat à neuf queues. Je contais bien m'en servir si elle me faisait l'affront de se murer dans le silence. Après tout, quel plaisir aurais-je à tirer d'une proie muette ? Seuls leurs cris de douleurs m'excitaient au plus haut point...
Je me tourna vers elle et d'une voix plus dure cette fois lui ordonna de me répondre.

Chat à neuf queues :

**Lùnhya Coursevent** Mar 24 Avr - 16:34

Le bruit de talons haut, au son aigu claquant d'une marche assurée sur le sol si froid perturbé la petite vampire, qui ne pouvait rien voir à cause du sac en tissu sur la tête. Cette personne devait être une femme, car qui d'autre qu'une femme pouvait bien porter ce genre de chaussures. Un bruit se fit entendre un "Mmmmmmmmmmmmmmmmh" était apparemment sortie de la bouche de la jeune femme qui avait l'air d'avoir une voix très douce. Cela rassura Lùnhya. Peut-être était-ce une humaine venue lui donner à manger, ou venue la sortir de la... Elle senti la femme se pencher doucement vers elle. Elle vint à la hauteur de son oreille.

Femme inconnue: Lùnhyaaaaaaaaaa...

La voix de la femme était devenue plus... quelque chose... Elle avait dans le ton de sa parole un petit peu de manipulation et de... sadisme... Ce qui fit s'agiter la vampire sur sa chaise et à faire recommencer ses larmes de couler. Elle chouinait doucement avec des petits gémissements de temps à autres. Qu'allait-il bien pouvoir lui arriver?... Soudain les bruits de talons recommencèrent mais en s'éloignant. Allait-elle partir?.. Et bien non, car elle finit par reprendre la parole.

Femme inconnue: Alors, comment trouves-tu notre "hospitalité" ? C'est sans pareil n'est ce pas ?

Elle finit par éclater de rire ce qui fit trembler et gémir de peur encore plus Lùnhya. Elle finit par lui crier de lui répondre. Mais elle était paralysée par la peur. Elle fit un effort et répondit de sa voix enfantine, inoncente, et apeurée.

- Je... Je ne supporte pas... Votre hospitalité madame... Celle du méchant roi était mieux je trouve... Mais je.. S'il vous plait.. Enlevée moi ce sac... Je me sents mal... Je...

**Sadi-chan** Mar 24 Avr - 19:21

Voilà qu'elle se mettait à pleurnicher ! Si il y a bien une chose que je ne supportais pas c'était bien les caprices d'une enfant pourrie gâté qui se mettait à pleurer pour obtenir ce qu'elle voulait ! Certes, dans une situation comme celle là, n'importe quel enfant aurait réagi de la même façon. Mais je ne pouvais m’ôter de l'esprit que ma captive était une princesse qui ne connaissait que la vie de château, protégée par le statut de ses parents de la faim, du froid, et de bien d'autres tourments similaires.
Seul l'ordre de mon roi m’empêchait de la tuer sur le champ. Enfin elle s'adressa à moi :

- Je... Je ne supporte pas... Votre hospitalité madame... Celle du méchant roi était mieux je trouve... Mais je.. S'il vous plait.. Enlevez moi ce sac... Je me sens mal... Je...

Les effets de la peur étaient facilement identifiables : bégaiements, tics nerveux, tremblements, larmes... Mais cela ne m'attendrissait pas le moins du monde, bien au contraire. Aussi quand elle me supplia de lui retirer le sac de sa tête je me mis à ricaner. Elle était bien faible cette princesse, un simple morceau de tissus suffisait à l'oppresser. Peut être devrais-je la laisser comme ça? Après tout le spectacle n'était pas désagréable. Elle pourrait même faire une crise d'hyperventilation en prime !
Mais une petite voix en moi me souffla que cette petite idiote pourrait très bien mourir d'une crise cardiaque à cause d'une simple montée de stress.
De mauvaise grâce, je lui retira le sac. Un peu brutalement je dois dire car une petite poignée de cheveux me resta dans les mains. Bah, tant pis, elle m'avait mise hors de moi.

"Alors, satisfaite ? " lui-dis, tout en faisant glisser lentement les cordes de mon chat à neuf queues sur sa peau nue.

**Lùnhya Coursevent** Mar 1 Mai - 22:34

Lùnhya respirait très mal. Sa tête lui tournait. Elle devait se nourir d'autre sang que le sien. Elle pouvait en mourir. Soudain, on lui retira le sac d'un geste brutal, sans détacher la corde qui tenait le sac autour du cou. Ce qui racla fortement la gorge de la vampiresse. Ce qui arracha un cri étouffé à Lùnhya, et d'ailleurs de la bave était sortie de sa bouche complétant ses larmes le long de ses joues.

Femme: Alors satisfaite?

Lùnhya prêta enfin attention à la voix féminine de son bourreau. Elle était d'une telle beauté.. Elle en rougit presque. Mais une sorte de martinet à neuf lanières parcourait son corps. Elle se débatait pour ne pas qu'il l'a touche et surtout, que la femme ne touche avec ces mains aucunes parcelles nue de sa peau vampirique.

- Vous êtes bien belle mademoiselle.. Pour une humaine.. En êtes-vous vraiment une?.. C'est vous qui êtes chargée de me dresser?.. Comme une simple poupée?.. De faire mon éducation?.. Pour que j'obéisse à votre roi?..

Elle avait de plus en plus peur, quand soudain, l'unes de ses voix l'a tourmenta.. Elle se tourna vers le mur et se tapa doucement et faiblement la tête contre le mur.

- L..laisse moi.. Je ne suis pas à toi.. Je ne t'obéirais pas.. Tu n'es qu'une voix dans ma tête..

**Sadi-chan** Dim 6 Mai - 11:08

Je ne m'attendais pas du tout à cette réaction... La faible créature, après s'être adressé à moi de manière provocante, s'était détourné et avait commencer à cogner son front lentement contre le mur. Je la regardais, perplexe. Elle murmurait quelque chose et en y prêtant attention je pu en distinguer les derniers mots "...t'obéirais pas...Tu n'es qu'une voix dans ma tête.."
Un dédoublement de personnalité ? Une simple comédie ? Je penchais pour la première hypothèse, l'autre, dans de telles circonstances, me semblait grotesque et invraisemblable.
Alors, Lùnhya, cette petite chose sans défense, s'était forgé une autre personnalité, peut être capable, elle, de me tenir tête ? Je n'avais jamais connu de situation similaire, mais le défi me plaisait. De plus, quoi que je lui ferais subir mentalement, des troubles psychiques étaient déjà présents, je ne serais accusée de rien...
Avec une pointe d'ironie je m'adressa à ce que je croyais être Lùnhya :

- Refaire ton éducation jeune fille, ne me déplairait pas, loin de là, mais je vois que tu n'as pas besoin de mon aide, tu t'infliges toi-même des petites corrections.
Mais tiens qu'est ce que je vois ici... Ne serais-tu pas adepte de la mutilation ?

Et tout en prononçant cette phrase, je passa mon doigt sur les longues coupures qui zébraient son poignet, certaines encore à vifs, d'autres plus anciennes, colorés de toutes les teintes de rouge possible... Elle me fascinait maintenant. Je vis les innombrables petites marques laissés par des morsures, puis enfin les quelques bleus qui tranchaient avec la blancheur de sa peau...
Elle aimait se faire du mal ? Très bien, qu'à cela ne tienne ! Rien ici ne l'en empêcherait. J'ordonna aux deux soldats postés derrière la porte de venir l'attacher au fond de la salle, là ou pendaient deux longues chaines de fer. Ainsi menottée, elle serait plus libre de mouvement que saucissonnée comme elle l'était sur cette chaise. Et je pourrais enfin jouer avec elle comme je l'entendais...

**Lùnhya Coursevent** Lun 21 Mai - 21:39

Lùnhya était tourmentée par sa voix dans sa tête. Alors que la belle jeune femme rousse l'a regardait avec ironie. Elle souriait sadiquement et prit encore la parole.

Femme: Refaire ton éducation jeune fille, ne me déplairait pas, loin de là, mais je vois que tu n'as pas besoin de mon aide, tu t'infliges toi même des petites corrections. Mais tiens, qu'est-ce que je vois ici... Ne serais-tu pas adepte de la mutilation?

Lùnhya prit peur, ses yeux gris s'écarquillèrent. La dame alla près de son poignet et lui caressa sur les blessures de Lùnhya. Elle tremblait. Mais soudain, les gardes allèrent l'attacher au mur par de longues chaînes. Elle se réfugia contre le mur, assise. Elle tenait ses bras.

- Ne me touchez.. pas.. je.. Mais.. refaire mon éducation, ce n'est pas l'ordre.. que vous a donnez votre.. roi?.. Je... je crois.. qu'elle veut venir...

**Sadi-chan** Lun 25 Juin - 13:24

- Ne me touchez.. pas.. je.. Mais.. refaire mon éducation, ce n'est pas l'ordre.. que vous a donnez votre.. roi?.. Je... je crois.. qu'elle veut venir...

Elle ? Un fille alors.. Mmmmmmmmmh ! J'aimais me mesurer à ce que je considérais être le sexe fort ! Tout cela était très excitant ! Le rose me monta aux joues, dû à ma fébrilité croissante et je ne pus retenir un petit gémissement de plaisir. Ma langue passa lentement sur mes lèvres pour les humidifier et d'un pas souple je m'approcha de Lùnhya.
J'étais à longueur suffisante pour qu'elle ne me fasse aucun mal mais assez près pour sentir son souffle saccadé sur ma peau dénudée. Je m'accroupis en face d'elle et d'un geste doux tendis le bras pour effleurer sa joue.

- Alors laisse la venir..

A son contact je réprima un frisson de dégoût et mes doigts se raidirent. Mais la curiosité l'emportait sur mon aversion...

**Lùnhya Coursevent** Dim 15 Juil - 12:59

La jeune femme s'approcha doucement et lui caressa la joue, en un instant elle senti la chaleur de sa main, ce qui l'a rassura mais sa phrase brisa sa confiance naissante.

Femme: Laisse la venir..

Elle réprima un soubresaut de surprise, et écarquilla les yeux. Des larmes de sang coulèrent le long de ses yeux, ses yeux devinrent rouges, mais ses pouvoirs ne pouvaient se manifester. Elle se réfugia contre le mur. Elle avait froid toute nue. Son corps se rédit, elle mit ses mains sur ses oreilles.

- N..non je.. non pas...elle je..je vous en supplie...

Elle se mit à gémir de douleur puis crier un peu plus fort. Elle fini par s'évanouir, puis se redresser quelques seconde plus tard, les yeux a nouveau gris, léchant ses larmes de sang.

- Bonjour.. Huhu.. Je suis Bloody... Enchantée..

**Sadi-chan** Ven 10 Aoû - 13:40

L'infâme créature se mit à pleurer des larmes de sang (seule particularité de sa race que je trouve fascinante, j'ose l'avouer) et se recroquevilla précipitamment contre le mur du fond. Ses frissons -de froid ou de peur, je ne saurais le dire- parcoururent tous ses membres de sorte que seul le cliquetis de ses chaines se firent entendre dans la cellule.

- N..non je.. non pas...elle je..je vous en supplie...

Voilà qu'elle se mettait à m'implorer ! Je l'observais maintenant avec un mélange de pitié et de dédain. Trop faible. Elle était comme toutes les autres, incapable de me tenir tête.
Son histoire de personnalité multiple n'était peut être qu'une fable après tout..
Le seul mensonge qu'elle avait trouvé dans un moment de panique pour réveiller ma curiosité et ainsi lui donner un sursis...
Ses gémissements plaintifs mirent fin à mes réflexions. Je lui lança un regard méprisant, et me releva avec souplesse, la dominant de toute ma hauteur quand elle sombra dans l'inconscience. Cette petite idiote avait gâchée ma journée ! J'allais lui faire passer l'envie de recommencer, évanouie ou pas, en prenant en main mon fouet qui pendait à ma ceinture quand elle ouvrit les yeux.
Je stoppa net mon geste, mon bras restant en suspend. Il y avait quelque chose dans son regard de... dérangeant. L’atmosphère même avait changé. Il émanait d'elle une aura de puissance insoupçonnée qui, l'espace d'une demi seconde, me troubla.
Une petite langue rose sortit vivement pour ramasser des larmes de sang, et tandis que je la regardait faire ce geste répugnant, je me rendis compte que la couleur de ses yeux n'était plus la même !
Telles deux sphères d'un gris d'acier brillant d'une lueur froide, ses yeux restaient braqués sur moi. Enfin, elle rompit le silence environnant.

- Bonjour.. Huhu.. Je suis Bloody... Enchantée..

Une idée germa dans mon esprit à mesure qu'elle me parlait.

- Ravie de pouvoir enfin vous rencontrer, mademoiselle Bloody, lui dis-je avec courtoisie. J'ai un marché qui pourrait vous intéresser...

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